Avec des conditions humides et venteuses qui ont perturbé la première journée d'essais à Jerez lundi, l'équipe Kawasaki Racing a décidé de ne pas rejoindre ses homologues WorldSBK en piste. Avec uniquement lundi et mardi prévus pour ce test, le duo KRT Tom Sykes et Jonathan Rea a décidé d'étendre son programme de test jusqu'au mercredi 23 novembre pour compenser le manque de temps du premier jour. Après sa première journée complète, Tom Sykes s'est entretenu avec WorldSBK.com pour discuter des progrès et des changements apportés.

 

« Les conditions ont été relativement stables mardi. Elles n'étaient pas toujours idéales pour rouler, mais nous avons pu boucler quelques tours », déclare Sykes. « Nous n'avons pris aucun risque, il s'agissait simplement d'un test fonctionnel sur deux ou trois points de la moto. Il s'agissait plus de recueillir des informations au cas où le temps serait meilleur durant les prochains jours. De ce point de vue, nous avons réalisé une très bonne journée. Nous cherchons encore quelques points au sujet des nouveaux réglages, mais dans l'ensemble, c'était une bonne journée. »

 

Aujourd'hui, Sykes accordera beaucoup plus d'attention aux pneus et à la façon dont ils réagissent avec la nouvelle ZX-10RR, « En Aragon, nous avons réalisé de bonnes performances avec les pneus durs sur un tour et sur la distance de course. Je veux confirmer que nous allons dans la bonne direction. Jerez n'est pas mon meilleur circuit, donc je chercherai à être à l'aise pour confirmer ce que nous avons fait auparavant. Doucement, nous nous dirigeons vers notre configuration finale pour être prêts à Phillip Island. »

 

Avec une nouvelle moto, les changements suivent toujours. En outre, la FIM a confirmé des changements techniques en WorldSBK pour 2017 dont l'usage de batteries plus petites. Avec l'usage d'une batterie plus petite, il est nécessaire de disposer d'un générateur. Disposer d'un générateur (qui se trouve sur le côté gauche de la moto) signifie avoir davantage de pièces mobiles sur la moto. Cela crée plus d’inertie et c’est un point contre lequel le Britannique lutte de temps en temps. Il a entamé le processus d’adaptation en Aragon la semaine dernière.

 

« Malheureusement, ce changement m’impose d’adapter mon style de pilotage naturel qui s’apparente plutôt à un style de course, » explique Sykes. « Je rentre fort en courbe et j’en ressors d’autant plus vite, donc nous devons juste piloter plus fluidement. Pour moi, cela relève plus du pilotage que de la course et je dois apprendre cela. Globalement, comme je l’ai dit en Aragon, nous devons nous adapter parce que chaque année les règles changent ou quelque chose change. Un peu plus de cohérence de ce côté pourrait aider, mais nous allons simplement essayer de nous adapter à tout ce qui se passe, et il en est de même pour tout le monde. »