Le Round Motul d’Argentine a été marqué par des hauts et des bas pour Scott Redding (Aruba.it Racing - Ducati) qui officiait pour la première fois au circuit San Juan Villicum. Il a signé la pole position, gagné la Course 2 et s’est hissé sur le podium de la Course Tissot-Superpole, mais il a été écarté de la lutte pour le titre après avoir perdu trop de points à la suite de sa chute au premier virage de la Course 1.

 

Après l’Argentine, Redding affiche maintenant 66 longueurs de retard sur le leader en la personne de Toprak Razgatlioglu (Pata Yamaha with BRIXX WorldSBK) et avec 62 points encore en jeu, il ne peut plus prétendre à la couronne.

 

Durant la Course 2, Redding, Razgatlioglu et Jonathan Rea (Kawasaki Racing Team WorldSBK) se sont battus pour la victoire sur les premiers tours, mais le pilote Ducati a creusé l’écart pour empocher son premier succès depuis la Course 1 du Round de Catalogne et son premier sur le sec depuis la Course Superpole à Navarra.

 

« J’ai dit que s’ils voulaient voir cet aspect de moi-même, je roulerais aussi de manière agressive, a-t-il confié. C’est ce que j’ai fait ce week-end. Je n’ai pas joué la prudence parce que ça n’apporte rien. Si vous ne pouvez pas les battre, mesurez-vous à eux. C’est ce que j’ai fait et j’ai réussi à les battre. J’ai hâte de revoir la course ! Je ne me souviens de rien de ce qui s’est passé ! C’était Bassani, Jonny, Toprak et puis moi. Je ne savais même pas ce qui se passait ! Ça semblait vraiment bien de mon point de vue. Je suis arrivé en tête et je sentais Toprak à l’intérieur. J’ai freiné trop tard, j’ai tout redonné. J’ai attaqué, je repousse mes limites pour gagner des courses. »

 

Bien qu’exclu de la lutte pour le titre, Redding cherchera à terminer en beauté sur le tout nouveau Mandalika International Street Circuit avant de quitter Ducati pour le BMW. « Ça va être triste, je vais être honnête, a avoué Redding. Nous avons vraiment passé de belles saisons. Beaucoup de victoires, beaucoup de podiums. Parfois je suis triste parce que c’est comme si vous alliez de l’avant quand tout va bien, mais c’est comme ça. La décision a été prise pour une raison. On s’y tient, mais on ne sait jamais ce que l’avenir nous réserve. Álvaro revient, et il se peut que dans quelques années je revienne aussi. La moto a été bonne, le team a été formidable. Je ne peux rien reprocher à quiconque au sein de l’équipe. »

 

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