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Le Team HRC a subi de grands changements en 2022. La structure a en effet entamé l’année avec deux rookies et a changé de suspensions et de freins. Iker Lecuona et Xavi Vierge se sont bien intégrés et ont terminé dans le Top 10 du Championnat. Lecuona s’est surtout distingué avec un podium et une pole position. Leon Camier, Team Manager, fait le bilan de la saison après la dernière course en Australie.

 

Le Britannique a notamment parlé de l’arrivée de Lecuona et Vierge dans l’équipe, ainsi que de la décision de changer de fournisseurs, une décision qui a été dévoilée lors des essais de présaison. Le seul podium du team est à mettre au crédit de Lecuona, dans la Course 2 à Assen. L’Espagnol a profité d’une course très animée pour terminer troisième, et il a également signé la première pole en WorldSBK du constructeur en six ans.  

 

« Il y a assurément eu beaucoup de progrès, confie Camier. Avec deux rookies, nous étions confiants dans leur capacité à être performants, mais je dirais aussi que la base de notre package a été beaucoup plus stable cette année. Comme nous le savons, de nombreuses modifications ont été apportées aux suspensions et aux freins, ce qui a suscité de nombreuses inconnues. Notre idée était de le faire à ce moment-là et d’essayer de progresser et de tout développer pour faire des progrès à l’avenir. Dans l’ensemble, je pense que l’année s’est très bien passée. Nous avons été très rapides à plusieurs reprises avec les deux pilotes. Nous avons enregistré beaucoup de Tops 6 et un podium ; c’était un peu un podium cadeau, mais il fallait être là pour lutter. Dans l’ensemble, je pense que l’année a été bonne et nous sommes assez confiants dans le fait que nous allons continuer à progresser. Cela prendra certainement du temps, ce n’est pas quelque chose que nous pouvons changer en un jour. Ils travaillent dur au Japon, mais ils ne sont pas toujours très prompts à effectuer des changements et, lorsqu’ils le font, ils veulent s’assurer que c’est de la bonne manière. C’est leur philosophie. Nous allons continuer à faire des progrès et nous allons construire un package avec lequel nous pourrons être constamment compétitifs. »

 

Honda et BMW ont été les deux constructeurs à bénéficier du nouveau système de super concession introduit cette saison, qui leur permet d’effectuer un changement de châssis et de cumuler des points de concession grâce à leurs résultats. Camier s’est exprimé à ce sujet et a également évoqué le développement de la Honda CBR1000RR-R, tant par les ingénieurs sur place que par ceux travaillant au Japon. 

 

« La question des super concessions est un feu de paille. Ce n’est pas comme si vous obteniez une chose et que tout d’un coup vous allez être compétitif. Il y a beaucoup de choses qui bougent dans une équipe. Les équipes sont dans ce paddock depuis 15-20 ans et il faut du temps en tant qu’équipe pour y arriver. C’est notre troisième année. Il y a beaucoup de petites pièces que nous devons continuer à améliorer en tant qu’équipe et aussi sur la moto. C’est une nouvelle moto. La première année, presque rien n’a été fait, à cause de Covid. L’année dernière et cette année, il y a eu de bons progrès. La partie la plus difficile a été la dernière partie et c’est là que nous sommes maintenant. Pour nous, au sein du HRC, nous devons continuer à travailler sur notre propre projet et nous concentrer sur nos propres problèmes et les choses que nous savons pouvoir améliorer. C’est l’objectif. Il est important d’avoir un peu de temps libre après Noël pour réfléchir, nous comprenons déjà beaucoup de choses sur ce que nous devons faire pour nous améliorer, ce qui est important. Nous aurons beaucoup de réunions et de discussions au cours de l’hiver pour voir comment nous pouvons nous améliorer. »

 

Camier a rejoint l’équipe d’usine en 2021 en tant que Team Manager et vient donc de terminer sa deuxième saison à ce poste. « C’est une expérience d’apprentissage constant, tous les jours, avoue-t-il. Honnêtement, j’ai beaucoup apprécié parce que c’est un tout nouveau monde. Il a beaucoup de points, il ne s’agit pas seulement d’intervenir et de faire ce que je pense qu’il faut faire. Il y a beaucoup de choses à propos du Japon que nous prenons toujours en compte, leurs points de vue et leurs attentes des choses. C’est très important. Nous travaillons sur la communication entre les techniciens sur place et ceux au Japon. Ce n’est pas une situation simple. C’est une grande responsabilité de faire ce choix et on ne cesse jamais d’apprendre. C’est un travail permanent. »

 

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