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Tom Sykes a fait son retour en Championnat MOTUL FIM World Superbike avec l’équipe Kawasaki Puccetti Racing sur le circuit de Jerez la semaine dernière. Sykes a pris part à la deuxième journée seulement en raison de la pluie et de la piste humide la veille. Sykes a bouclé 35 tours et signé un meilleur chrono en 1'40.949 au guidon de la ZX-10RR avec laquelle il courra en 2023. Il pointait à environ une seconde de son ancien coéquipier Jonathan Rea (Kawasaki Racing Team WorldSBK) qui, comme Sykes n’a roulé que le vendredi. 

 

« C’était chouette de se retrouver en terrain connu. Le test en lui-même, honnêtement ? Je parlais à un ami avant le test et il m’a demandé quelles étaient mes attentes. Je lui ai donné ma réponse, et nous sommes allés au-delà. Je suis très heureux parce que tout bien considéré, c’était bien de pouvoir travailler avec toute l’équipe Kawasaki Puccetti Racing pour commencer la collaboration. Et juste vraiment essayer de comprendre certains points clés. Malheureusement, il y a eu un peu de perturbations dues aux conditions de piste. Le test a été très condensé, mais, honnêtement, j’ai été agréablement surpris par le résultat final. À partir de là, nous avons un plan clair. Globalement, nous savons où nous pouvons travailler maintenant. Je suis heureux et j’ai hâte de passer plus de temps avec l’équipe et de faire des essais avec la moto lors du prochain test. »

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2023 sera la première saison depuis 2018 que Sykes officiera sur une Kawasaki. Il a couru avec le constructeur japonais entre 2010 et 2018 et a coiffé le titre en 2013 et il a terminé vice-Champion à trois autres occasions avant de passer chez BMW pour 2019. Ses trois saisons avec le constructeur allemand ont pris fin à la fin en 2021 et Sykes a réintégré le British Superbike sur Ducati. 

 

Au sujet de son retour sur la ZX-10RR, Sykes de déclarer : « J’ai sauté sur la moto et, bien sûr, je me suis retrouvé en territoire familier. Évidemment, je suis sorti sur la piste et il manquait encore des détails pour que la moto soit confortable. Des choses comme la position du guidon et autres. La veille du test, j’y suis allé avec une petite attente. Si je parvenais à atteindre cet objectif, alors je pouvais considérer cela comme un bon point de départ. Je dois dire que j’ai atteint cet objectif. Je sais qu’il y a du travail à faire. C’était formidable de passer du temps avec Manuel et de comprendre ses objectifs et ses aspirations. Je dois dire que je suis assez satisfait de ce premier test, surtout si l’on considère que le deuxième après-midi était assez chargé. Nous avions besoin de jeter un coup d’œil à certains éléments clés et nous n’avons pas eu le luxe de faire de longs runs. En considérant que je n’ai effectué que 34 tours, je pense vraiment qu’il y a une grande marge de progression et cela ne fait que me motiver pour la suite. »

 

Manuel Puccetti, team manager de l’équipe, se disait lui aussi ravi : « Malheureusement, nous avons dû nous contenter de quelques heures où la piste était sèche, mais elles ont été suffisantes pour se montrer rapides d’emblée, et pas loin des chronos des pilotes officiels. L’équipe et le pilote ont très bien travaillé ensemble, et Tom s’est rapidement adapté à l’électronique qu’il n’avait plus utilisée depuis plus d’un an. Nous avons réussi à essayer beaucoup de nouvelles choses, que nous essaierons à nouveau à la fin du mois de janvier ici à Jerez. Les débuts de Sykes sur notre moto ont sans aucun doute été positifs, ce qui a donné de l’enthousiasme à toute l’équipe. »

 

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