SON HISTOIRE : Astrid Madrigal - « J’ai aidé de nombreuses filles à réaliser leur rêve… J’ai l’impression d’y avoir contribué »
La Mexicaine ne représente pas seulement un pays, elle met en avant la crème de la crème de toute l’Amérique latine - et elle entend bien continuer sur sa lancée.
Le Championnat du Monde FIM Féminin de Vitesse a offert de belles courses tout au long de sa saison inaugurale et promet une conclusion en fanfare pour déterminer qui sera la Championne. Cependant, qui sont les stars qui marquent l’histoire, inspirent la prochaine génération et poursuivent le rêve de devenir Championne du Monde ? Nous en savons un peu plus sur Astrid Madrigal (ITALIKA Racing FIMLA), de ses succès sur la piste qui l’ont amenée à se classer parmi les sept premières, à son amour pour les chiens et autres compagnons à quatre pattes en dehors de la piste.
SUCCÈS MEXICAIN : Mettre son pays en avant
Astrid Madrigal est une jeune pilote de 24 ans, originaire de Chihuahua, au Mexique, qui a tracé sa voie sur la scène nationale dans son pays et en Amérique latine, en montrant son talent et en obtenant une wildcard en WorldSSP300 en 2023, avant de rejoindre la grille de départ pour la saison inaugurale du WorldWCR. Inspirée par des icônes du sport telles qu’Ayrton Senna et Serena Williams, Madrigal souhaite ouvrir la route à d’autres jeunes pilotes féminines comme elle, originaires du Mexique et du continent américain, afin qu’elles puissent se faire une place en mondial.
Suivant les traces de son père, qui a participé à des courses de Superbike au Mexique, Madrigal a continué son apprentissage en faisant du supercross, en améliorant sa technique et sa vitesse. À l’âge de 13 ans, elle a participé au Championnat du Mexique Superbike et a ensuite progressé de manière constante pour devenir Championne d’Amérique Latine, Championne Ibéro-américaine et Championne Panaméricaine. En 2023, elle a couru en ESBK dans la catégorie Supersport 300 et lors du Round d’Aragon WorldSBK, elle est devenue la première femme latino-américaine à courir WorldSSP300. Cette année, elle a pour objectif de terminer dans le Top 5 du WorldWCR.
SES DÉBUTS : « Mon père a toujours eu des motos à la maison »
Décrivant ses premiers contacts avec le sport, Madrigal de déclarer : « Mon tout premier souvenir est celui de mon père et de moi sur ma première motocross. Ma première moto était un PW50 sur une piste de supercross. J’ai chuté et je ne voulais plus continuer sur la moto, mais mon père m’a relevé, fait un bisou et nous avons continué. J’avais six ans et c’était la première fois que je montais sur une moto. À l’âge de huit ans environ, j’ai commencé à faire de la compétition. Mon père avait toujours des motos à la maison, c’était donc quelque chose de très normal pour moi. »
À LA POURSUITE DU RÊVE : La capitale du Mexique
Alors qu’elle était encore jeune, Madrigal a quitté sa ville natale de Chihuahua pour s’installer à Mexico afin d’améliorer ses compétences en matière de pilotage et de réaliser son rêve de devenir pilote professionnelle. D’abord encouragée par son père, elle a développé ses capacités de pilotage au niveau de l’élite sous la tutelle de Jorge Perez, directeur de l’équipe ITALIKA Racing. Elle a également participé au programme Road to MotoGP™.
LES FEMMES DANS LES SPORTS MÉCANIQUES : « J’ai aidé de nombreuses filles à réaliser leurs rêves »
Madrigal fait campagne pour promouvoir l’implication des femmes pilotes professionnelles au Mexique depuis de nombreuses années. Elle est donc ravie que le WorldWCR soit devenu une réalité et qu’elle fasse partie de ce nouveau chapitre. » Je fais le travail de promotion de la moto au Mexique et en Amérique latine depuis de nombreuses années, a-t-elle déclaré. J’ai aidé de nombreuses filles à réaliser leurs rêves et j’ai pu les aider à progresser sur les circuits et en dehors. J’ai donc l’impression d’avoir participé à ce projet, en faisant du bruit pour aider à rendre possible le Championnat du Monde féminin. » Elle est également très fière d’être l’ambassadrice de la FIM en Amérique latine et de représenter le Mexique et l’Amérique latine sur la scène internationale.
DE L’OBSERVATION À L’INSPIRATION : Toujours apprendre des meilleurs au monde
Madrigal explique que le fait de regarder des pilotes comme Valentino Rossi, Casey Stoner, Jorge Lorenzo et Marc Marquez en action, d’étudier leur style de pilotage et leur technique sur la moto, a eu un impact important sur son évolution. Elle aime maintenant explorer le monde de la course en dehors de son pays et cite Portimao et le MotorLand Aragon comme ses pistes préférées, grâce à leurs variations de dénivelé impressionnantes.
LOIN DE LA COURSE : Passion pour les animaux
Si la course automobile est sa passion, elle aime aussi les animaux. En plus d’être l’heureuse maîtresse d’un carlin appelé Patrick, Madrigal est impliquée dans une fondation qui s’occupe des chiens errants, en améliorant leur santé et leur bien-être. Le centre qu’elle a contribué à mettre en place accueille aujourd’hui plus de 300 chiens. Elle s’occupe également de lapins chez elle, une colonie de 25 lapins habitant sa propriété.
LOIN DE LA COURSE : Passion pour les animaux
Si la course automobile est sa passion, elle aime aussi les animaux. En plus d’être l’heureuse maîtresse d’un carlin nommé Patrick, Madrigal est impliquée dans une fondation qui s’occupe des chiens errants, en améliorant leur santé et leur bien-être. Le centre qu’elle a contribué à mettre en place accueille aujourd’hui plus de 300 chiens. Elle s’occupe également de lapins chez elle, une colonie de 25 lapins habitant sa propriété.
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